Wednesday, December 30, 2009

OLD MOUNTAIN STATION live @ LE RESERVOIR



Hello
Nous jouerons, OLD MOUNTAIN STATION, dans le cadre d'une soirée CUTE AS A CAT le lundi 11 janvier.
La soirée a lieu de 20.00 à minuit et je ne sais pas encore dans quel ordre passent les groupes.
Une chose est sûre : nous sommes ravis de jouer là bas, la salle étant très belle !



OU ? Le Réservoir - 16 rue de la forge royale 75011 Paris - M° Bastille, Ledru Rollin ou Faidherbe Chaligny

QUAND ? Lundi 11 janvier 2010 à 20.00

COMBIEN ? FREE (demander des invitations à yvan@roymusic.com)

QUI ?

OLD MOUNTAIN STATION - http://www.myspace.com/oldmountainstation


Michael Wookey - http://www.myspace.com/michaelwookey



Lisa Portelli - http://www.myspace.com/lisaportelli


Kilimanjaro - http://www.myspace.com/ilovekilimanjaro

A bientôt,
Pollux

Me, myself and I...

Hola
Peu de posts, peu de dispos, pas forcément des tonnes de choses à dire.

Si, une...
Je découvre les applis iPhone...

Donc pour faire comme pas mal de monde, je retrouve le plaisir du polaroïd sous sa forme numérique grâce à Polarize...
Et sinon, bien qu'étant batteur, je n'ai pas daigné acheter de boîte à rythmes jusqu'à maintenant... c'est désormais chose faite grâce à EasyBeats qui me permet de manière très simple et intuitive de constituer des beats... YEAH !

Plein de bonnes choses pour les fêtes de fin d'année !

Pollux





Friday, December 18, 2009

Vidéo de la semaine



Hola,
J'ai trouvé ça sur un blog et j'avoue que je suis scotché.
Je savais que la technologie ciné avait beaucoup progressé ces dernières années, mais là, je trouve qu'on est quand même un bon stade au dessus. Vous croyiez que la série que vous regardez se passe réellement sur le perron d'un palais de justice ou autre et en fait non...
Ce qui est étonnant, c'est qu'aujourd'hui les ordinateurs permettent à peu près tout.
Je me souviens d'un film il y a quelques années (avec Al Pacino si ma mémoire est bonne) et qui traitait de l'info truquée (création de scènes de guerre, ...). Avec ce que l'on voit ddans ce petit trailer, on se dit que désormais, tout peut être fait de manière extrêmement crédible...

Bon WE,
Pollux

PS : à l'attention des quelques lecteurs de ce blog, je ne suis pas du tout un adepte de la théorie du complot, et je crois au 11 septembre ou à Armstrong et Aldrin sur la Lune...

Monday, December 14, 2009

OLD MOUTAIN STATION LIVE ON THURSDAY NITE !




C'est à l'ESPACE B au 14 rue Barbanègre 75019 Paris.
On y va grâce à la ligne 7, station corentin Cariou.

Soirée FRENCH TOAST avec THOUSAND et NEW PRETORIA.

Old Mountain Station

Thousand

New Pretoria

On joue en 2d ou 3ème donc venez dès le début !!!

FREE !

A jeudi et bonne semaine,
Charles / Pollux

PS : prochaines dates...

11/01/2010 : Le Réservoir Paris 11e - soirée CUTE AS A CAT
05/03/2010 : La Java (+ New Pretoria)
Avril : La Loge Paris 11e (date en cours de booking)

Album du week-end dernier

Babylon by Bus - Bob Marley & The Wailers

Bob Marley - Babylon by bus

J'ai cet album depuis environ 7 ou 8 ans, et j'ai décidé de l'écouter hier soir après un séjour assez long au fond d'une de mes piles de CDs...
Honte à moi, cet album, live, est magnifique et j'en avais presque oublié tout son charme. Et en plus, ça fait danser les kids...

Le tracklist déjà... :

Positive Vibration
Punky Reggae Party
Exodus
Stir It Up
Rat race
Concrete Jungle
Kinky Reggae
Lively Up Yourself
Rebel music
War/No more trouble
Is This Love
The Heathen
Jamming

Donc si on regarde bien, du lourd et du très bon !!!

Les musiciens ensuite... Un jeu impeccable, une vraie dynamique de groupe, pleine d'émotion. On sent que ça joue et que rien n'est "fake".

J'ai plusieurs albums de Bob Marley et c'est un des rares "Reggae man" que j'aime beaucoup. Il y a autre chose que la base reggae qui se retrouve dans ce style. Bob Marley a définitivement un côté rock, ça swingue, ça accroche, notamment en raison d'une section rythmique incroyable.

En faisant rapido quelques recherches sur le web, je me rend compte que cet album est considéré comme étant un "must have".

Allmusic ou aussi ici sur Wikipedia France.

Je vous incite donc à vous l'acheter et à l'offrir pour les fêtes de fin d'année par exemple ici (je ne suis pas affilié, donc je ne gagne rien).

Bonne journée et semaine,
Pollux

Pierre Billon - Bamba triste

Hola
Long time no see...

Ça sent le Canada à plein nez...
Le pire, c'est que ça rentre dans la tête...

Bonne semaine,
Pollux

Friday, November 27, 2009

OLD MOUNTAIN STATION Live !!!

Hola
Long time no see...

Alors voici le programme des festivités à venir...

Ce soir en acoustique au Vieux Léon rue de la grande truanderie 75001



Puis à venir :

17/12/2009 : OLD MOUNTAIN STATION @ L'Espace B 75019 (w/ Thousand et New Pretoria)
06/01/2010 : OLD MOUNTAIN STATION @ Le Réservoir (soirée Cute as a cat) 75011
05/03/2009 : OLD MOUNTAIN STATION @ La Java 75011 (w/ New Pretoria)

A venir en plus : concert au Havre, et d'autres à Paris (La Loge, ...)

Bon WE,
Pollux

Thursday, November 19, 2009

Merci Slip Hop

Etant allé faire un tour sur le profil Facebook de Slip Hop, connaissance rapprochée, je me suis bien amusé à regarder les photos qu'il diffuse.
En voici quelques unes, elles ne sont pas choquantes, et elles me font rire.
Il y a plus trash dans sa collection, mais je vais rester politiquement correct...
Bonne fin de semaine,
Pollux

Photoshop je pense, non ? Ou alors, il y a vraiment des bâtisseurs stupides.



J'aime toujours les détournements avec le Ku Klux Klan...



Un bon jacuzzi entre amis



Un film mythique de mon enfance, un personnage mythique, François Perrin (aka aussi sous le nom de François Pignon)...



Là ça fait rire. Ce qui me fait moins rire, ce sont les paquets de céréales ou autre avec un gros logo PROMO dessus, qui, si on regarde le prix au kilo, sont en fait plus chers que le petit paquet... Bande d'enfo**** !

Clip de la semaine - Benjamin Biolay - La Superbe

Hola
Oui je sais, je suis redondant et parle beaucoup de lui ces dernières semaines mais c'est ma grande claque du quatrième trimestre 2009... Benjamin Biolay.
Ci-dessous le clip de son premier single issu du dernier album, qui porte d'ailleurs le même nom, La Superbe.
La chorégraphie est belle, c'est gracieux.
Bon visionnage et bonne écoute,
Pollux

Tuesday, November 17, 2009

Serge Gainsbourg - Citations

Hola,
Étant tombé récemment sur le profil de Gainsbourg sur Wikipedia (à prendre donc avec des pincettes), je profite de mon blog pour vous faire partager quelques citations de l'homme à la tête de choux, celles-ci me faisant rire et sourire.
Bonne semaine,
Pollux

* Sur l’antisémitisme : « Vous savez qui a coulé le Titanic ? Iceberg, encore un Juif ! »
* Sur la gauche : « En 1981 je me baladais rue Saint-Denis, là je tombe sur une pute superbe, je lui dis - tu sais comment je m'appelle, mais toi quel est ton nom ? - socialisme. Alors je monte avec elle et dans la chambre je m'aperçois que c'est un immonde travelo, elle me dit alors - prends-moi par le communisme ! »
* « J’arrête de fumer toutes les 5 minutes. »
* « La connerie est la décontraction de l’intelligence. »
* « Juif : ce n'est pas une religion. Aucune religion ne fait pousser un nez comme ça. »
* « Le snobisme, c'est une bulle de champagne qui hésite entre le rot et le pet. »
* « Je ne sais pas ce qu'il faut faire, mais je sais ce qu'il ne faut pas faire. »
* « Nous nous sommes dit tu. Nous nous sommes dit tout. Nous nous sommes dit vous, puis nous nous sommes tus. »
* « J'aime bien Mickey. Il est comme moi : il a deux grandes oreilles et une longue queue. »
* « Je bois et je fume. L'alcool conserve les fruits ; la fumée conserve la viande. » (citation empruntée à Ernest Hemingway).
* « La laideur est supérieure à la beauté en ce sens qu'elle dure. » (citation empruntée à Georg Christoph Lichtenberg).
* « Quand les gens venaient me voir chanter, ils disaient que je n'avais pas de tenue scénique. Maintenant, j'ai une tenue cynique et on dit que je suis prétentieux. Il faudrait savoir ! »

Friday, November 13, 2009

JACNO RIP... Amoureux Solitaires (LIO)

...pour moi, Jacno c'est avant tout celui qui propulsa devant la France entière (et moi compris) Lio avec Amoureux Solitaires...



Je me souviens écouter petit ce 45 tours dans mon mange disques... Je le passais en boucle sans trop savoir ce que cela voulait dire, les paroles, etc. La mélodie me plaisait, le phrasé de Lio aussi.

Jacno donc, son compositeur, est décédé la semaine dernière à 52 ans d'un cancer. Il était un punk avec les Stinky Toys (w. Elli Medeiros), compositeur, producteur (Daho, Higelin, Hardy, Darc, ...).

Bonne fin de semaine,
P.

Thursday, November 12, 2009

AIR - Electronic Performers - live 2002

... ou comment retranscrire en 7 minutes une tournée de AIR.
Perso, je les ai vus sur cette même tournée, en avril 2001 à L'Elysée Montmartre. Le groupe "rôdait" la tournée qui allait être lancée, pour accompagner le lancement de 10 000HZ Legend, leur second LP qui n'était alors pas encore sorti.

Depuis, le line-up a changé, et je suis nostalgique de cette époque... La raison est simple, AIR formait sur scène un vrai groupe avec de vraies personnalités, notamment en ce qui concerne la section rythmique. En effet, officiaient à l'époque Jason Falkner à la basse et au chant/choeurs, ainsi que Brian Reitzell à la batterie (compositeur et music producer attitré de Sofia Coppola) ; James Rotondi secondait sur la partie claviers.

Depuis, ils utilisent des sessions guys, qui sont bons (notamment Vincent Taurelle...Souchon, Kent, Oxmo Puccino, ...), mais l'alchimie n'est plus la même (Reitzell et Falkner se connaissent de longue date et jouent notamment ensemble dans TVEyes). Les concerts à mon avis s'en ressentent.

Le film ci-dessous est réalisé par Bruno Dunckel, frère de Jean Benoît Dunckel, soit la moitié de AIR.

Bon visionnage,
Pollux

Monday, November 09, 2009

1989 - 2009



Hola

Certes c'est à la mode de parler du mur de Berlin puisqu'on fête aujourd'hui les 20 ans de sa chute...
Mais cela me fait revenir en arrière, à mon enfance et à ce que ce mur pouvait signifier pour moi.

Samedi dernier, devant mon supermarché, il y avait les éternels vendeurs de journaux communistes (Lutte Ouvrière notamment) et tous avaient plus de 50 ans.
Ils ne m'ont pas interpelé (j'étais avec mes kids donc occupé) mais s'ils l'avaient fait, je pense que j'aurais dit, en commémoration avec ces 20 ans de chute du mur, "que pensez vous d'un système qui a pendant près de 30 ans érigé un mur extrêmement méthodique et presque infranchissable dans le seul but d'empêcher sa population d'aller voir ailleurs ?".
Car l'origine du mur en Allemagne comme ailleurs était là : empêcher l'exode des populations vers les pays voisins non communistes... Étrange venant de la part d'un système qui se voulait parfait, force de progrès et de bonheur démocratique et des soit-disant équité pour tous... (sauf pour les apparatchiks...).

C'était la réflexion politique du matin.
Bonne semaine,
P.

Friday, November 06, 2009

Clip du week-end...

... Bohemian Rhapsody by Queen - Wayne's world version...



Ce film a longtemps été un de mes films cultes et reste encore un classique de début 90s. C'est gras, un peu bête, mais tellement drôle.
Ce passage avec la chanson de Queen dans la voiture est un passage "classique" du film.

Bon we,
Pollux

Wednesday, November 04, 2009

Poni Hoax...

Hello,

Toujours en me penchant sur les musiciens de Souchon (...encore !!!???? me direz vous !), je me suis rendu compte que leur batteur, Vincent Taeger, était aussi le batteur et full time member de PONI HOAX, groupe parisien.
Je les avais découverts sur arte, dans l'émission ONE SHOT NOT de Manu Katché.

Voici donc leur chanson Antidote jouée lors de cette émission ; à 3'07", M. Katché vient doubler la batterie, et ça rend bien.



Je vais donc me plonger dans les deux disques de Poni Hoax et j'avoue que ce titre, Antidote me plait bien, et me rappelle aussi bien les Talking Heads que LCD Soundsystem.

Take it easy,
Pollux

PS : en bonus, un autre titre, Pretty Tall Girls

Tuesday, November 03, 2009

KENT - Bienvenue au club

Hello

Là je parle de l'avant dernier album de Kent, intitulé Bienvenue au club.
En voici son epk (electronic press kit) qui présente sa réalisation en studio avec les différents intervenants.



La raison de mon intérêt est simple : en cherchant des infos sur les musiciens de Souchon vus et entendus la semaine dernière, je me suis rendu compte qu'ils étaient (Vincent Taeger, Vincent Taurelle et Ludovic Bruni) derrière les 2/3 de cette album de Kent qui a déjà 5 ans.
Ils forment le noyau dur de l'album et le backing band des morceaux qui me plaisent le plus (avec Fred Pallem à la basse).

Le reste est réalisé par Mickey 3d (3 bonnes chansons mais la prod ne me plait pas tant que ça, je n'ai jamais vraiment accroché à cette prod si reconnaissable chez eux), par -M- (une compo très ...-M-...) et la chanson finale très world par Lo Jo (très belle).

C'est un disque qui s'est sans doute peu vendu (mais qui vend encore aujourd'hui beaucoup de disque excepté quelques rares coups ?), mais qui vaut cependant le détour. Kent, on aime ou on n'aime pas, mais on ne peut pas dire qu'il se répète et fait dans la facilité.

Je l'ai découvert il y a une quinzaine d'années. Nouba (album produit quand même par Tchad Blake et Mitchell Froom... cherchez dans Wikipedia...) venait de sortir, et il se trouve qu'une des meilleures amies de mes parents avait été la prof de français de Kent du temps où celui-ci était lycéen à Lyon (lycée St Exupéry) et lançait Starshooter, concurrent de Téléphone, et groupe punk français crédible.

Puis grande claque en 1997 avec un concert à Reims (festival Octob'Rock). J'allais initialement écouter Louise Attaque (j'étais dans ma période rock violon, oui je sais, je suis désolé, mais j'assume... :-) ). Ils jouaient juste avant Kent, et j'avoue qu'en dehors du nom et de quelques titres de Starshooter écoutés sur vinyl, je ne connaissais pas vraiment (je connaissais aussi les singles "Allons à la campagne" et "Quelqu'un de bien" avec Enzo Enzo).
Et là je découvre un jeune quadra qui a son style, un vrai bon son sur scène (vs. les Louise Attaque au son dégueu), une honnêteté scénique (on ne sent pas qu'il joue un personnage) et une envie de tout donner et partager.

Depuis j'ai acheté une bonne partie de sa discographie.
Panorama, son dernier album, autoproduit et distribué chez AZ/Universal vient de sortir et je devrais le recevoir sous peu et aller le voir dans 15 jours à La Cigale.

Le personnage m'est sympathique. Il est aussi dessinateur de bd, écrivain (j'ai lu pas mal de trucs de lui fin 90s qui m'avaient bien plu) et écrit aussi pour d'autres artistes "prestigieux" (Johnny, Enrico Macias, ...).

On ne peut le qualifier de représentant de la chanson française... Aucun des albums que j'ai ne se ressemble. Ils varient car dépendent de son inspiration du moment et des musiciens/collaborateurs qui l'accompagnent.
Il a un truc en plus et encore une fois une sorte d'authenticité et d'honnêteté qui me plait.

Je recommande !

Par ailleurs, je déteste les Inrocks depuis de nombreuses années. Je lis depuis 15 ans Rock & Folk, qui n'est pas forcément une référence (même s'ils avaient chroniqué, en très bien, son album Nouba entre autre), mais qui au moins me fait plus rire et est un peu moins centré sur le microcosme intellectuellement bien pensant parisien.

Et je me souviens dans ces fameux Inrocks (que j'achetais parfois au milieu des 90s) d'une belle phrase de connard de journaliste "critique rock" (mais j'ai oublié qui en était l'auteur) parlant du groupe suédois KENT (donc homonyme de notre chanteur lyonnais) et disant je cite "à ne pas confondre avec ce que veut dire Kent en français, à savoir loser".

J'avais trouvé cela assez pathétique, facile, gratuit, sans doute venant d'un mec qui n'avait peut être jamais écouté un de ses disques. No comment.

Bonne semaine,
Pollux

PS : un prochain post viendra sur Panorama, son dernier album, qui est, comme son nom l'indique, un panorama de la carrière de Kent, de Starshooter à aujourd'hui, revisité en compagnie d'autres, tels que Dominique A, Arthur H ou encore Suzanne Vega.

Monday, November 02, 2009

J'ai menti...involontairement...

Hello
Dans un de mes précédents posts, j'ai indiqué que j'avais peu de disques de chanson française...
Après une partie du week-end à plonger dans ma discothèque, voici ce que j'ai constaté... :

Alain Bashung : 3-4 albums
Alain Souchon : 5 albums
Thomas Fersen : 6 albums
Mathieu Boogaerts : 3 albums
Alexandre Varlet : 1 album
Dominique A : 2 albums
Etienne Daho : 3 albums
Benjamin Biolay : 3 albums
Katerine : 4 albums
Serge Gainsbourg : 4 albums
Kent : 6 albums
Les Négresses Vertes : 4 albums
Les Rita Mitsouko : 1 album
Michel Polnareff : grosse compile
Keren Ann : 1 album
Kat Onoma : 2 albums
Autour de Lucie : 2 albums
Claude Nougaro : compile géante
Les Innocents : 1 album
-M- : 4 albums
Boby Lapointe : 1 album
Dionysos, "fierté" drômoise... : 5-6 albums - j'ai décroché à la fin des 90s.
Mano Solo : 1 album
Mano Negra : 2 albums
Cornu : 2 albums

Et j'en oublie sans doute d'autres...
Je ne compte ni AIR, ni Phoenix qui selon moi n'entrent pas dans cette catégorie 'française'.
Donc finalement, j'ai sur une discothèque d'environ 700 disques (oui je dis bien disques, originaux, et non pas fichiers pompés en 128 K sur le oueb...) environ une soixantaine d'albums français.
Certes c'est peu si on regarde notre production nationale, mais je trouve cela quand même pas mal...

Certains noms ne figurent pas dans ma collection sans doute parce que je n'aime pas et que je ne m'en porte pas plus mal... Je pense à Benabar, Cali, Indochine, Calogero, et plein d'autres qui vraiment ne me plaisent pas.

Bonne semaine,
Pollux

Friday, October 30, 2009

Will Self...Will qui ???

Hola,
Je suis tombé par hasard sur cet article/interview des Inrocks que je trouve intéressant.
Cela me donne envie de lire des livres de ce Monsieur.

Bonne lecture,
Pollux

Will Self : "Ce qui m'intéresse c'est de m'opposer à l'idéologie dominante"


L’interdiction de fumer comme métaphore de l’hypocrisie de l’Occident : c’est le postulat du dernier livre de Will Self, accro à la satire et au roman absurde.“Ce qui m’intéresse, c’est de m’opposer à l’idéologie dominante.”

Le 30 octobre 2009 - par Nelly Kaprièlian

Will Self déteste les taxis. Il n’est pas rare qu’il fasse à pied le chemin entre l’aéroport de New York ou celui de Los Angeles et son hôtel lorsqu’il est en tournée aux Etats-Unis. Dans les bureaux de son éditeur parisien où il a donné rendez-vous, on commence à s’inquiéter : et s’il avait décidé de faire le trajet gare du Nord/VIe arrondissement en marchant? Il débarque trempé (il pleut), à peine en retard, en jean et veste de cuir noir, mal rasé, en déblatérant sur les sacs : l’homme aime voyager léger.



Il faut dire qu’en dix ans, l’écrivain londonien, 47 ans aujourd’hui, s’est délesté de quelques bagages encombrants : la drogue, l’alcool et presque la clope. Son addiction, il l’a reportée sur l’écriture qu’il pratique au rythme d’un Philip Roth, c’est-à-dire sans cesse. En France, on est déjà en retard de deux livres – son grand roman, The Book of Dave, une satire de la religion, et Liver, déclinaison de nouvelles autour du foie, ne sont pas encore traduits. Son nouveau roman à paraître ici, No Smoking est aussi satirique et absurde que ses précédents : ou comment un geste dérisoire déclenche une série d’événements atroces. Le roman s’ouvre quand Tom Brodzinski, touriste dans un étrange pays lointain, jette accidentellement son mégot sur le crâne de son voisin du dessous, un Occidental dont la compagne indigène traînera Tom en justice pour avoir porté atteinte à la vie de son homme. Tom plonge dans une série d’aventures sanglantes, hilarantes – il doit convoyer des offrandes au coeur d’une île mystérieuse et côtoyer un certain Erich von Sasser, pseudo-anthropologue responsable d’une gigantesque arnaque. Entre allégorie politique et enfer absurde, une plongée dans du pur Self.



ENTRETIEN >



Avez-vous écrit No Smoking comme une métaphore de la guerre en Irak ?



Will Self – Le livre se situe dans un pays qui ressemble à l’Australie. Je connais car j’y ai un peu vécu au début des années 80 et mon père s’y était installé. Là-bas, il est partout interdit de fumer. Il y a quelque chose d’ironique à penser qu’en soixante-dix ans, les Australiens sont passés du massacre des Aborigènes, en 1932, à l’interdiction de la cigarette. Pour moi, c’est en effet une métaphore de l’invasion en Irak : contraindre par la force des peuples à adopter la démocratie et le féminisme, voilà qui me semble l’un des plus grands paradoxes de l’Occident. Cette prétendue mission dont s’est investi l’Occident est étrange au vu de ses propres pratiques, une pure hypocrisie. Pour les Occidentaux, Noirs ou Arabes sont et seront toujours les “Autres”. Depuis le 11 Septembre, il y a eu des tonnes d’articles dans la presse : pourquoi les islamistes nous ont-ils attaqués, l’islam est-il une bonne ou une mauvaise chose… Mais l’idée commune à toutes ces questions reste que les musulmans apparaissent comme les “Autres” : différents, bizarres, étranges. C’est pourquoi, dans mon livre, on ne sait jamais vraiment comment sont les indigènes : ils ne représentent que la projection de ce que les Occidentaux pensent d’eux…



On peut aussi lire votre roman comme une critique d’une pratique rigide de l’islam.



La morale est toujours une construction sociale. C’est ce qu’exprime le personnage d’Erich von Sasser, qui incarne ma voix dans le roman. L’interdiction de fumer, dont je me sers ici, est une nouvelle métaphore de la morale quand elle se manifeste par des petites règles étriquées. Il faudrait interdire aux gens de fumer pour qu’ils vivent plus longtemps et soient de bonnes personnes. Quel est le sens de tout ça ? Depuis la crise financière, notre société n’a plus d’argent pour s’occuper des gens qui vivent jusqu’à 80 ans. Pourtant, on veut les faire arrêter de fumer pour qu’ils ne meurent pas trop vite. Seront-ils heureux si on leur fait gagner dix ans de vie dans ces conditions ? Nous vivons dans une société où il faut tout maximiser, même son temps de vie. Le tabac, pour moi, c’est la clé de ce problème. Ce qui ne veut pas dire que je trouve bien de mourir d’un cancer des poumons, mais la charge morale que l’on place dans le fait de fumer ou pas me dérange. C’est probablement aussi bizarre que de manifester la morale par le port d’une burka.



No Smoking serait-il un remake du roman de Joseph Conrad, Au coeur des ténèbres ?



Pour les Anglais, c’est le livre colonial par excellence, l’histoire d’un homme qui se rend au Congo belge. Les Belges ont tué des millions d’Africains là-bas, et Conrad, qui avait voyagé au Congo, a fondé son récit sur le génocide. Aujourd’hui, on présente le livre comme une critique du colonialisme, mais Conrad est ambigu : il dit aussi, d’une certaine façon, que si les Blancs sont devenus féroces et sauvages, c’est au contact des Noirs… Je me suis inspiré de cette ambiguïté pour mon roman. Les gens qui pensent que la morale est universelle ont détruit d’autres civilisations. C’est ce qui se passe en Afghanistan. La façon dont on y traite les femmes m’est intolérable, mais je sais qu’on ne peut forcer les gens à se comporter différemment que selon les préceptes de leurs croyances.



Votre roman Dorian était un remake du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Dans No Smoking, en plus de Conrad, on devine aussi Kafka… Aimez-vous jouer avec d’autres livres en écrivant ?



Je n’ai pas relu ces auteurs depuis longtemps, je ne suis pas engagé dans un jeu intertextuel et je ne veux pas écrire un livre à propos d’autres livres, ce serait ennuyeux. No Smoking et Dorian sont deux romans situés dans un monde juste à côté du nôtre. Ils parlent d’un être qui a l’illusion d’être libre mais ne voit pas plus loin que ce qui se présente à lui, qui croit pouvoir inventer sa vie mais ne fait que réagir aux événements. Comme nous tous : nous pensons faire des choix, agir rationnellement, mais c’est faux. Tom, le héros de No Smoking, c’est nous mais aussi la personnification du comportement des nations. Les Grands Singes, Ainsi vivent les morts ou The Book of Dave, mes romans les plus ambitieux, restituent plutôt une situation sociale en Cinémascope.



Pourquoi affectionnezvous autant le genre de la satire ?



Ce qui m’intéresse, c’est de m’opposer à l’idéologie dominante, que ce soit le politiquement correct, l’exportation de la démocratie avec des armes ou la bonne santé pour tous, et de voir ce que ça donne.



Nous allons célébrer les 20 ans de la chute du mur de Berlin. Diriez-vous que les pays islamiques ont remplacé la Russie comme grand ennemi de l’Occident ?



En effet, nos maux actuels ne proviennent pas tous du 11 Septembre. Les problèmes sont dans l’air depuis longtemps, ils nous tombent dessus à intervalles réguliers. L’Occident avait besoin de la Russie, beaucoup plus qu’on ne le croyait : la gauche pouvait s’accrocher à l’utopie du socialisme et dire que si les Russes se plantaient dans leur mise en oeuvre du communisme, eux y arriveraient avec le socialisme. Quand le Mur est tombé, ils ont eu l’occasion de faire ce qu’ils voulaient et ça n’a pas marché. Après 1989, la gauche est devenue caduque. Il semble qu’il ne reste que deux façons de penser quand on est de gauche : cesser de se croire de gauche ou être pour la guerre en Irak. Vous n’avez pas idée du nombre de gens de gauche, en Angleterre, qui étaient pour. Pour ma part, j’ai cessé de me penser comme un homme de gauche, si l’on prend la gauche comme une possibilité pour les sociétés d’aller collectivement vers davantage d’égalité et de justice sociale par la force de la volonté. Je ne crois plus non plus dans cette idée de progrès héritée des Lumières, qui allait avec le socialisme et le rendait différent du communisme ou du marxisme. Bien sûr, j’espère toujours qu’un jour le monde sera plus juste socialement, mais je sais aussi que nous sommes sept milliards d’hommes sur Terre et que les gens ont des façons de vivre différentes. Le problème de la gauche, c’est qu’ils pensent qu’ils doivent avoir raison, être bien, pour tout le monde : c’est comme ça que nous avons abouti au neocons, qui affirment que les musulmans ont tort et que l’Occident se trouve du bon côté.



Vous êtes clean depuis dix ans, vous fumez même de moins en moins. Pourtant, vous gardez l’image de l’écrivain qui prend de la drogue et écrit des livres déjantés. Vous n’en avez pas marre ?



Lors d’un débat ou d’une lecture, ça m’ennuie qu’on ne me présente que comme ça, c’est toujours une réduction de moi-même et de mon travail. Si j’étais un écrivain universitaire, qui enseigne le creative writing dans les facs, si j’avais rejoint la Royal Society of Literature, bref, si j’étais le genre d’écrivain qui dans dix ans recevra probablement les honneurs du gouvernement, ce serait juste un contrepoint. Mais je ne veux pas entrer dans l’establishment et devenir un écrivain de ce genre. Alors, dans le débat politique, le fait d’avoir été addict peut me faire du tort. Par exemple, je prône la légalisation de certaines drogues et tout le monde va penser que c’est pour mon propre usage. Or je ne me drogue plus depuis dix ans… Je reste seulement fidèle à une philosophie libertaire. Je suis tellement plus anti-conformiste que quand je prenais de l’héroïne ! Junkie, je faisais ce que tout le monde faisait : j’étais hypocrite, comme les autres. L’hypocrisie demeure un vice anglais !



La drogue vous a-t-elle aidé à créer votre univers littéraire singulier ?



Seulement en amplifiant ce que j’étais déjà. J’étais un enfant malheureux, obsessionnel, insomniaque, inhibé, qui avait un univers fantasmagorique très fort, et la drogue, dans un sens, l’a légitimé. Mon ami J.G. Ballard, qui est mort cette année, était exactement comme moi : il avait vécu très jeune dans un camp japonais et cela a exacerbé son imagination. Maintenant, si la question est de savoir si la drogue rend créatif, la réponse est non. Il faut être créatif dès le début, la drogue ne vous rendra pas meilleur. Il y a un autre problème aujourd’hui : le “créativement correct”. Tout le monde veut être créatif. Entre nous, j’envie ceux qui ne le sont pas. Ils sont capables de vivre une expérience pour ce qu’elle est, ils peuvent recevoir tout simplement la vie comme elle arrive. Chez ceux qui écrivent, l’écriture interférera toujours.

No Smoking (Editions de l’Olivier), traduit de l’anglais par Francis Kerline, 346 pages, 23 €

One night in Marseille ?

Hello

Hier soir, Ghys, Bambs et votre serviteur (à savoir donc le noyau dur de feu DODES K'DEN) étions à La Féline afin d'assister au concert de nos amis marseillais ELEKTROLUX qui font un sympathique mélange garage/punk/surf en anglais.

Ces derniers nous avaient fait jouer à La Machine à coudre à Marseille il y a près de trois ans. Excellent souvenir, sans doute un des meilleurs concerts (voire le meilleur)que nous aillons donné en 5 ans d'existence.

Il se trouve que parmi les personnes présentes ce fameux soir, nous avons chez certaines laissé un bon souvenir... qui a donc poussé hier soir les Elektrolux à nous demander de reformer Dodes K'den ne serait-ce que le temps d'un concert au printemps au Poste à Galène.

L'idée est séduisante, même près de deux ans après la fin du groupe.
Nous allons donc y réfléchir et notamment à la setlist afin de voir si ça pourrait se faire et comment en parallèle se faire plaisir (et donc aussi en donner)...

La suite au prochain épisode...
Pollux

Wednesday, October 28, 2009

Alain Souchon - post concert

Hello

Près de deux heures de show et beaucoup de plaisir et d'émotion !
Ce monsieur a le sens du spectacle, sait comment se mettre honnêtement plus de mille personnes (jauge du lieu en version assise de 1 468 places) et donne autant qu'il reçoit.

Pour l'entourer, 4 talentueux musiciens :

Michel Yves Kochmann, fidèle guitariste (et accessoirement bassiste aussi ici) de Souchon depuis environ 25 ans

Et trois petits jeunes trentenaires :

Ludovic Bruni - guitares, basses (excellent toucher), choeurs
Vincent Taurelle - claviers (nombreux...) et choeurs
Vincent Taeger - batteur talentueux, sobre et gracieux, choeurs

Au niveau de la playlist, il y a eu du choix et aussi bien de l'ancien ("J'ai 10 ans") que du récent ("Parachute doré").
Sur Foule Sentimentale, un de ses plus grands tubes, il a transformé le lieu en karaoké géant, invitant le public à l'accompagner grâce à un prompteur géant...

Sinon parmi les autres titres joués, il y a eu : Les regrets, Rive gauche, Petit tas tombé, Sidi Ferouch, Ecoutez d'où ma peine vient, Sous les jupes des filles, Et si en plus y a personne, Le baiser, Pardon, Caterpillar, ...

Les titres ont été dans l'ensemble réarrangés par rapport à leur version studio d'origine, rendant le spectacle bien plus intéressant. On a, bien qu'étant assis, souvent envie de danser.

Le public était plus dans la tranche 45-60 que dans celle du dessous... Nous étions, bien que trentenaires dépassés, parmi les plus jeunes... Il y avait quelques peoples, de Sandrine Kiberlain à Jean Arthuis (Jean qui ?), un de nos anciens ministres.

Tout ça pour dire que si la bande de troubadours passe près de chez vous, ou si "l'aventure" ZENITH DE PARIS vous tente (je déteste cette salle), allez y, vous ne le regretterez pas !

Bonne fin de semaine,
Pollux

PS : Alain Souchon fait une dizaine de dates en ce moment au Casino de Paris, et toutes sont complètes...ou alors il reste peut être pour certaines des strapontins.

Début du concert





Karaoké géant sur Foule sentimentale



30 minutes avant le début... lesq parisiens arrivent au dernier moment...

Tuesday, October 27, 2009

Ce soir, Alain Souchon jouera pour moi et plein d'autres au Casino de Paris...

Photo tournée "Alain Souchon est chanteur"

Bien que, comme une grande majorité de français, ses chansons aient bercé mon enfance, je peux dire que j'ai découvert réellement sur le tard Alain Souchon.
Je dirais il y a une dizaine d'années, grâce à l'album Au ras des pâquerettes que j'avais trouvé très bon.
Depuis, je l'ai suivi (ie. j'ai acheté ses disques à leur sortie) et j'ai aussi acquis des plus anciens.

Le personnage m'est extrêmement sympathique et aller le voir en concert m'enchante.
C'est pour moi une sorte de troubadour moderne, loin des clichés du star système. Il a su évoluer, avancer, progresser, se remettre en question au fil des albums.
Son dernier est excellent, ses textes parfois drôles, parfois acides, ne laissent pas indifférents.

Le documentaire réalisé il y a un an environ par France Télévision était très agréable. J'aime cette idée qu'un artiste, loin des frasques, et des coups médiatiques, puisse durer, et être suivi tant par les fans des débuts que par les nouvelles générations.
L'avantage de quelqu'un comme Alain Souchon est que sa musique n'est, selon moi, pas à la mode. Et donc vieillit bien mieux et reste écoutable années après années.

Un seul point "négatif" (qui ne concerne pas cependant le dernier album, produit par Renaud Létang, "fidèle" de Souchon) : la production.
J'aime ses albums, mais parfois je trouve que la production est un peu trop "variété" et nécessiterait plus de simplicité, un côté un peu plus brut, et moins léché.

Je raconterai la suite dans les jours à venir, après le concert donc !
Bonne soirée,
Pollux

Article du Monde intéressant sur l'Afrique

Lu suite à un conseil avisé d'un très proche.
Bonne lecture,
Pollux


Economie
Plus de Moyo, moins de Bono, par Pierre-Antoine Delhommais
LE MONDE | 24.10.09 | 14h12 • Mis à jour le 24.10.09 | 14h12

En 2005, le Forum de Davos avait donné lieu à une scène très émouvante, très médiatisée aussi. Après un discours du président tanzanien décrivant les ravages du paludisme dans son pays, l'actrice Sharon Stone, invitée d'honneur, s'était levée et avait offert 10 000 dollars pour l'achat de moustiquaires. Elle avait exhorté le reste de l'assistance à l'imiter. En quelques minutes, 1 million de dollars avaient été collectés auprès de patrons de multinationales et de banquiers, autant troublés par la beauté dominatrice de cette déesse de l'humanitaire que par la justesse de la cause. Embrassades, remerciements, larmes, une vraie cérémonie de remise des Oscars à Hollywood.

La suite est moins connue, moins reluisante aussi. La distribution gratuite de 300 000 moustiquaires a gravement perturbé le travail des organisations humanitaires présentes sur place, causé des dégâts collatéraux (marché noir, gaspillage, reconversion en filets de pêche), déclenché colère et incompréhension dans les régions voisines qui n'ont pas bénéficié de la mesure, enfin, elle a provoqué la ruine des fabricants locaux de moustiquaires et détruit des centaines d'emplois.

Sharon Stone, Bono, Bob Geldof, toutes ces belles âmes défendant le noble combat de l'aide occidentale à l'Afrique, tous "ces militants de la morale", l'économiste zambienne Dambisa Moyo ne les aime guère. "La pop culture a donné une impulsion considérable à la conception erronée (selon laquelle) l'aide peut remédier à la pauvreté généralisée."

C'est d'abord la colère qui traverse l'essai très dérangeant de Mme Moyo L'Aide fatale (éd. J.-C. Lattès, 250 p., 20 euros). Dérangeant par les thèses radicales qu'elle y défend et qui ont fait polémique à la sortie du livre aux Etats-Unis. Dérangeant aussi parce qu'on est habitué à ce que le discours économique sur l'Afrique soit tenu par des non-Africains, à ce qu'il soit monopolisé par les stars du rock, les économistes et les politiciens occidentaux, entre paternalisme et néocolonialisme, entre condescendance et mauvaise conscience.

Un exemple parmi d'autres, Gordon Brown, alors chancelier de l'Echiquier, lançant en 2005 : "Nous vous aiderons à être en mesure de commercer. Il ne s'agit pas seulement de vous ouvrir la porte, mais de vous donner la force d'en franchir le seuil." C'est une conséquence de la crise des subprimes : les certitudes économiques de l'Occident ont été tellement ébranlées qu'on écoute un peu plus les voix venues d'ailleurs et un peu moins les guitares.

Dambisa Moyo est née il y a quarante ans et a grandi en Zambie. Elle étudie la chimie à l'université de Lusaka, quand celle-ci ferme à la suite d'une tentative de coup d'Etat. Elle part aux Etats-Unis avec une bourse, travaille deux ans à la Banque mondiale à Washington avant d'aller à Harvard, puis à Oxford. Elle a été économiste chez Goldman Sachs, responsable de la recherche pour l'Afrique subsaharienne et a été désignée, cette année, par Time Magazine comme l'une des cent femmes les plus influentes de la planète.

"L'aide a été et continue d'être un désastre total sur le plan politique, économique, et humanitaire." Malgré les 1 000 milliards de dollars versés au Continent, le revenu réel par habitant dans l'Afrique subsaharienne est inférieur à ce qu'il était dans les années 1970, plus de 700 millions d'Africains vivent avec moins de 1 dollar par jour, et le taux de pauvreté extrême est passé de 11 % à 66 %. L'espérance de vie stagne, un enfant sur sept meurt avant l'âge de 5 ans, l'alphabétisation est inférieure à ce qu'elle était en 1980 et près de la moitié des pays vit sous des régimes non démocratiques. Enfin, il y a seulement trente ans, le PIB par habitant du Malawi, du Burundi et du Burkina Faso dépassait celui de la Chine.

L'aide a-t-elle été mal utilisée, a-t-elle été insuffisante ? Pas du tout, nous dit Mme Moyo. C'est l'aide elle-même qui a enfermé l'Afrique dans le piège de la pauvreté. C'est l'aide qui porte en elle le mal qu'elle prétend combattre. "Des millions de gens en Afrique sont plus pauvres aujourd'hui, à cause de l'aide internationale." Elle en décrit longuement les effets économiques dévastateurs. Corruption et irresponsabilité des gouvernements - l'aide arrive quoi qu'il arrive et elle est d'autant plus importante que les performances économiques du pays sont mauvaises ; épargne découragée au profit de la consommation ; inflation favorisée ; investisseurs privés étrangers évincés ; exportations étouffées par une sorte de "mal néerlandais", l'aide s'apparentant à la possession de matières premières.

Les solutions ? Le recours aux marchés internationaux de capitaux, comme l'ont fait des pays émergents asiatiques ; le développement des intermédiaires financiers - notamment par le microcrédit - ; que l'Occident mette fin à ses subventions à l'agriculture et qu'il imite la politique chinoise du donnant-donnant en Afrique (investissements dans les infrastructures contre matières premières). Dérangeant, en effet. "Que se passerait-il, se demande Dambisa Moyo, si, l'un après l'autre, chaque pays d'Afrique recevait un coup de téléphone pour l'informer que dans exactement cinq ans les robinets de l'aide seront définitivement fermés ?" Le pire adviendrait-il ? Mais le pire est déjà là, nous rappelle-t-elle. A essayer cette thérapie de choc, l'Afrique n'a rien à perdre et tout à gagner. Excessive ? Peut-être. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que l'économiste Niall Ferguson, qui a préfacé le livre de Dambisa Moyo, a bien raison quand il réclame plus de Moyo et moins de Bono.

Courriel : delhommais@lemonde.fr
Pierre-Antoine Delhommais

OLD MOUNTAIN STATION live @ LES DISQUAIRES ce samedi 31/10

http://www.myspace.com/oldmountainstation

Hello

On joue dans cette petite salle sympathique du côté de Bastille.
Pour les visiteurs de ce blog qui ne me connaissent pas, Old Mountain Station est un groupe de folk rock (plus rock que folk en live d'ailleurs).

D'autres dates sont en train de tomber (la Java, la Loge, ...) et d'autres sont déjà fixées (Le Vieux Léon en formule unplugged (le cajon remplace la batterie) le 27/11 et le Réservoir en formule électrique le 06/01/2010).

A bientôt et bonne semaine,
Pollux

Monday, October 26, 2009

Benjamin Biolay - La Superbe



Amateur de musique de longue date, j'achète beaucoup et écoute des choses très variées.
Cependant, peu de disques de chanson française figurent dans ma discothèque.
Benjamin Biolay ? Bêtement, je le classais dans les poseurs, les grandes gueules, les bobos et me disais que sa musique (même si j'avais trouvé Los Angeles sur Rose Kennedy très intéressante) devait être à son image...
Deux choses à retenir selon moi : ne pas se fier à une image qui parfois reflète l'inverse de ce qu'est la personne, et affirmer que sa musique et son talent sont exceptionnels...
La Superbe... l'album porte bien son nom.
Ce qui est impressionnant, au delà des textes (un des grands points forts de l'album), c'est la maîtrise des multiples origines/influences de Benjamin Biolay...
Dire que c'est de la chanson françsaise serait ultra réducteur.
On retrouve dans cet album effectivement de la chanson dans le sens "classique" du terme, mais aussi de la pop, du rap, du rock, ...
Les arrangements sont superbes et sa voix et son phrasé scotchent.
On pourra, comme tout le monde, faire un parallèle avec Gainsbourg, facile mais vrai. Cela serait cependant dommage de s'arrêter là. Même si une sorte de filiation peut être constatée, Benjamin Biolay existe bien par lui même et ne manque pas d'originalité.
J'ai depuis acquis Trash Yéyé et A l'origine, ses deux précédents, qui me font réaliser à quel point j'ai été bête de le bouder jusqu'à maintenant.
A acheter les yeux fermés donc...
Bonne semaine,
C

Wednesday, October 21, 2009

Album de la semaine - TOYS IN THE ATTIC by AEROSMITH



Hola

J'achète régulièrement des CDs (oui des CDs, pas des mp3, et je ne pirate pas, pour plein de raisons, aussi bien philosophiques (respect de l'oeuvre, de l'artiste, attachement à l'objet, au booklet que je regarde pour savoir qui a joué dessus, quel producteur, quel studio, quel mastering, ...) que matérielles (le son d'un CD sur une bonne chaîne hifi ne remplacera jamais dans un futur proche un fichier mp3 même encodé en 256...).

Et là, la semaine dernière, j'ai enfin décidé d'acquérir un des monuments de l'œuvre d'Aerosmith, le dénommé Toys in the attic.
3e album du groupe, sorti en avril 75, il est encore aujourd'hui le 2e album le plus vendu par le groupe (plus de 8 millions rien qu'aux USA).

Aerosmith... longtemps, ce groupe a été pour moi celui de titres guimauves, sirupeux, pour nanas, ce qu'ils ont effectivement été début 90s.
Pourtant, j'ai découvert le groupe avec l'album Pump vers 88-89, album que possédait une de mes connaissances (avec l'excellent titre Love in an elevator). Et bien évidemment, je connaissais la reprise de Walk this way remise au goût du jour par Run DMC. Et enfin l'album Get a grip dont le titre Living on the edge m'avait marqué en 93.

Mais depuis, rien, pas d'acquisition du groupe dans ma discothèque.

Toys in the attic... une référence pour un grand nombre d'amateurs de rock.
Et verdict après quelques écoutes... COMMENT AI-JE PU PASSER A COTE DE CET ALBUM SI LONGTEMPS ?

C'est varié, extrêmement bien joué, arrangé, chanté, les compos sont catchy.
Ça commence déjà très fort avec le titre éponyme Toys in the attic et ensuite ça s'enchaîne. Il y a plusieurs moments forts (Walk this way, et Sweet emotion notamment) et aucun mauvais titre.
Cet album me plait tellement qu'il me donne envie d'aller creuser dans la discographie du groupe...

Je le conseille, achetez le les yeux fermés, si vous aimez le rock, au vrai sens du terme, vous ne le regretterez pas !

Bonne semaine,
Pollux



Steven Tyler (chanteur) faisait très peur à l'époque... Il est quand même le père de Liv Tyler qui est loin de faire peur comme lui...

Avec Joe Perry, lead guitar, ils étaient appelés les Toxic Twins, en raison de leur goût prononcé pour les substances opiacées fin 70s et début 80s.

Tuesday, October 20, 2009

Une fin de journée avec Benjamin Biolay...la suite



Voici donc le docu de Magic concernant cette excellente fin de journée la semaine dernière.
Bonne semaine,
P.

Friday, October 16, 2009

Benjamin Biolay yesterday evening on a Parisian roof...

Hola

Hier, j'étais invité à un showcase privé de Benjamin Biolay sur la terrasse du groupe HiMedia, qui détient entre autre la "Revue Pop Moderne" MAGIC! .

J'avoue que je connais mal et peu sa musique.
J'avoue que j'avais un peu une image de lui très stéréotypée.
J'avoue que jouer sur une terrasse devant des invités relève de la difficulté ultime car le contact n'est pas acquis, l'ambiance du concert inexistante, et encore plus en plein jour.

Résultat :

Le monsieur joue très bien de la guitare, du clavier et est accompagné de musiciens assez incroyables de par leur niveau et leur humilité.
Il a une très bonne voix, grave, précise, qui passe et se fait entendre.
Et avant tout, ses compos sont excellentes(et ses textes aussi). Il a joué en avant première des titres de son album à paraître. Je pense très honnêtement que je l'achèterai à sa sortie. Et me désole que des milliers de crétins le téléchargeront gratuitement et illégalement (et non Hadopi n'est pas la solution).
On se targue de bouffer bio, d'acheter équitable et on n'est même pas capables de défendre nos artistes... WTF !

Allez, bon week-end !
Pollux

MySpace de Benjamin Biolay

Pix iPhone pas franchement meilleures que celles du Nokia...







Tuesday, October 06, 2009

Apocalypse...

On aime se faire peur...
Voici un long teaser d'un film qui va bientôt sortir...
Histoire d'imaginer ce à quoi ressemblera le monde dans 3 ans...
Personnellement, je trouve ça un chouilla ridicule.
Bonne semaine,
P.

Friday, October 02, 2009

Night Hawk and Dragon... Step brothers !

I love that movie !



Spéciale dédicace à Chikeo, a very special dragon :-)

Clip du WE

Blur - Out of time
Excellente titre. Live chez Letterman.



P. :)

Puma yeah !

La bourse doit chuter... :-)




Bon we,
P.

Thursday, September 24, 2009

Last WE, MJ was alive...

... no comment.
Unplugged sympa 70s style niveau coiffure...
Bonne fin de semaine,
P.

Tuesday, September 22, 2009

Clip de la semaine

... ça faisait longtemps...

The Divine Comedy - Becoming more like Alfie

UNESCO

A lire les propos tenus ces dernières années par Farouk Hosni et son histoire dans les années 70 notamment, je ne vois pas ce que ce monsieur viendrait faire à la tête de l'UNESCO...

Le Blog SAVE UNESCO

Bonne soirée,
P.

Friday, September 18, 2009

Brûlons comme dans les années 30...

...certes le parallèle est un peu fort mais c'est volontaire.
En bon accro du Web que je suis, je consulte 3 sites d'actus de quotidiens : Figaro, Libé et Le Monde.
Ce matin, la newsletter quotidienne du Figaro m'a redirigé vers l'article collé ci-dessous.
Alors oui comparer cela à l'Allemagne de 33 à 45 est un peu fort.
Mais pas tant que ça. Je ne cautionne ni les livres à caractère raciste, ni ceux à caractère misogyne ou homophobe.
CEPENDANT vouloir les retirer de nos bibliothèques et librairies est selon moi une erreur.
Ces livres & bandes dessinées font parti d'une histoire, d'un passé, et peuvent donc servir de leçon dans le sens où ils peuvent mettre en évidence la bêtise humaine à telle ou telle période de l'histoire.
Et si les gens sont trop bêtes pour le prendre au pied de la lettre et adhérer aux idées propagées dans tel ou tel livre, de toute façon, en toute honêteté, je pense qu'ils auraient de toute façon adhéré à telle ou telle idéologie nauséabonde sans avoir lu ces fameux livres.
J'ai lu Tintin au Congo jeune, dans les deux versions (l'historique et la remaniée).
Je n'ai pas aujourd'hui l'impression que cela a fait de moi un raciste néocolonialiste.
Si on va un peu plus loin, supprimons donc TOUTES les oeuvres (disques, films, peintures, ...) qui pourraient mettre en avant quelque chose de raciste, misogyne, homophobe ou autre...

Mais bon, le problème n'est pas là. Il y aura toujours des gens pour écrire ou dessiner des trucs pas nets ou à caractère subversif. Le tout est de ne pas prendre tout pour argent comptant.

Bonne fin de semaine,
P.



Faut-il interdire ces auteurs classiques ?
Christian Authier
17/09/2009 | Mise à jour : 12:11 | Commentaires 78 | Ajouter à ma sélection
(François Bouchon/Le Figaro)
(François Bouchon/Le Figaro)
ENQUÊTE - Racisme, misogynie, mépris envers les « seniors » ou les handicapés, apologie du tabac, de l'alcool ou du tourisme sexuel : l'histoire de la littérature abonde de classiques qui tomberaient aujourd'hui sous le coup de la loi. Après l'affaire « Tintin au Congo », qui voit des plaignants réclamer purement et simplement le retrait de l'album d'Hergé pour son caractère « raciste », nous avons retrouvé dans le patrimoine littéraire mondial d'autres œuvres qui pourraient faire les frais d'un certain politiquement correct.

APOLOGIE DE L'ALCOOL

ALEXANDRE DUMAS

Ils sont légion, les écrivains et poètes ayant célébré la Dive de manière choquante à l'heure du permis à points et des gouvernements vertueux nous enjoignant de consommer de l'alcool avec modération. On pourrait en citer des centaines, mais nous avons choisi un « panthéonisé » qui de plus n'hésitait pas à ponctuer les aventures de ses mousquetaires de repas pantagruéliques assez peu respectueux des règles de la diététique et des cinq fruits ou légumes à manger quotidiennement. Qu'on en juge : «Mangez donc de ce jambon, d'Artagnan, il est exquis, dit Athos en coupant une tranche qu'il mit sur l'assiette du jeune homme. Quel malheur qu'il n'y en ait pas eu seulement quatre comme celui-là dans la cave ! j'aurais bu cinquante bouteilles de plus.»

APOLOGIE DU TABAC

SACHA GUITRY

Parmi les nombreux travers de Guitry, dont évidemment la misogynie, on connaît moins son amour pour le tabac qui nuit gravement à la santé. Ainsi, on peut lire dans L'Esprit cette ode à la cigarette : «Petite amie, je t'aime ! Tu es fine, mince, propre et blonde… Tu es silencieuse et docile et je t'allume quand je veux ! Tu parfumes l'endroit où je travaille et le chemin que je parcours, et tu me grises un peu, sans cesse… On m'a souvent fait des reproches à ton sujet. On m'a dit que tu faisais tourner la tête et que tu finirais par me faire perdre la mémoire ! Ah ! grands dieux, si c'était vrai !... Fais-moi tout oublier - je ne t'oublierai jamais.»

RACISME ANTIVIEUX

PIERRE DE RONSARD

«Donc, si vous m'en croyez, mignonne,/ Tandis que votre âge fleuronne/ En sa plus verte nouveauté,/ Cueillez, cueillez votre jeunesse :/ Comme à cette fleur, la vieillesse/ Fera ternir votre beauté. » Assimiler la fuite du temps et la vieillesse à la beauté qui se ternit, ce n'est pas très aimable et même discriminant. Cela n'a pas échappé à la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations), qui écrivait dans son dernier rapport, rendu public en mai dernier : «Nous n'avons pas eu la possibilité, faute de temps, d'étudier les textes des manuels. En effet, certains textes pourraient contenir des stéréotypes. Par exemple, en français, le poème de Ronsard «Mignonne, allons voir si la rose…» est étudié par tous les élèves. Toutefois, ce texte véhicule une image somme toute très négative des seniors. Il serait intéressant de pouvoir mesurer combien de textes proposés aux élèves présentent ce type de stéréotypes, et chercher d'autres textes présentant une image plus positive des seniors pour contrebalancer ces stéréotypes.» Vaste programme… Car, le « senior » est - dans les livres comme dans la vie - souvent vieux, parfois malade. Il arrive même qu'il meure.

APOLOGIE DE L'ESCLAVAGE

MARGARET MITCHELL

Dans Autant en emporte le vent, fresque mélodramatique à la gloire du Sud esclavagiste, Margaret Mitchell enfile des clichés qui feraient passer Tintin au Congo pour une bluette. Un exemple parmi d'autres : «- Si vous m'emmenez pas chez missié Wyndé je esté'ai dans les bois tout'la nuit et pi-êt'ji se'ai pincé pa'les pat'ouilles plutôt que pa'ma'ame Béat'ice quand elle est en colè'. Perplexes et indignés, les jumeaux regardèrent le jeune Noir. - Il est assez bête pour se laisser prendre par une patrouille et maman en fera des gorges chaudes pendant des semaines. Je te jure, les nègres sont par trop assommants. Il m'arrive de croire que les abolitionnistes ont trouvé la bonne méthode.»

ANTI-ÉCOLOGISME

ARAGON

Loin des préoccupations environnementales contemporaines et de la taxe carbone, Louis Aragon s'est fait le chantre lyrique de l'industrialisation lourde, notamment dans Magnitogorsk 1932, poème extrait de Hourrah l'Oural. À Magnitogorsk, ville nouvelle d'URSS où s'élèvent des « arbres de fer», un «petit cheval», vestige de la Russie rurale et paysanne, assiste à l'avènement d'un monde où l'on travaille au son « du rire des hauts fourneaux» et où le paysage s'embellit de « colliers de fumées». Extraits.

«Le paysage a mis des colliers de fumées/ Le paysage a plus d'échafaudages qu'un jour d'été/ n'a de mouches/ Le paysage est à genoux dans le socialisme/ et l'électricité étire ses doigts fins du ciel à la poussière/ Le petit cheval n'y comprend rien/ Personne ne dort dans ces maisons d'hommes/ Ça siffle partout comme après un chien/ et des léopards de feu se détachent au passage des wagonnets le long du combiné des sous-produits chimiques/ Tonnerre du minerai tombant aux concasseuses/ Tonnerre du rire des hauts-fourneaux/ Tonnerre d'applaudissements des eaux du barrage au numéro d'un clown inconnu qui crache du fer/ Le petit cheval n'y comprend rien/ De grands types circulent entre les épaules de la terre et sous leurs mains calleuses familièrement/ claque le flanc de l'avenir/ De grands types qui lisent au voyant des édifices publics/ les chiffres mystérieux de la fonte et du coke produits chaque jour.»

HANDIPHOBIE

VICTOR HUGO

On ne peut que déplorer les clichés liés aux personnes à mobilité réduite ou souffrant de troubles mentaux dans la littérature. Du Lennie des Souris et des Hommes, de Steinbeck, dépeint comme un colosse au visage informe et si inconscient de sa force qu'il en devient un assassin au capitaine Achab de Melville, que sa jambe de bois a transformé en un être cruel obsédé par l'idée de vengeance, les « anormaux » n'ont pas souvent le meilleur rôle. On peut voir en Victor Hugo un précurseur de l'archétype du handicapé monstrueux

avec Quasimodo, borgne, bossu et boiteux : «Toute sa personne était une grimace. Une grosse tête hérissée de cheveux roux ; entre les deux épaules une bosse énorme dont le contrecoup se faisait sentir par-devant ; un système de cuisses et de jambes si étrangement fourvoyées qu'elles ne pouvaient se toucher que par les genoux, et, vues de face, ressemblaient à deux croissants de faucille qui se rejoignent par la poignée, de larges pieds, des mains monstrueuses.»

MISOGYNIE

FREUD

Hélas, la liste des auteurs et penseurs illustres ayant cédé à la misogynie est immense. Une anthologie en plusieurs volumes suffirait à peine à les rassembler. Même le grand Freud n'a pas échappé aux préjugés sexistes en considérant «l'infériorité intellectuelle de tant de femmes » comme « une réalité indiscutable » ou en procédant à des généralités abusives : «C'est un fait connu, et qui a donné aux hommes ample matière à récrimination, que souvent le caractère des femmes s'altère singulièrement une fois qu'elles ont renoncé à leur fonction génitale. Elles deviennent querelleuses, tracassières et ergoteuses, mesquines et avares.» À la décharge du père de la psychanalyse, celui-ci appelle à juger la femme «avec indulgence et tolérance dans les domaines où elle est en retard sur l'homme» car, par exemple, «la femme ne gagne rien à étudier».

Friday, September 04, 2009

Old Mountain Station LIVE !

Nous jouerons mercredi 9 septembre prochain à La Bellevilloise, dans la belle salle de la Halle aux Oliviers.
On joue vers 20h.
A bientôt donc !
P.

19/21 rue Boyer 75020
M° Gambetta (L3) ou Ménilmontant (L2)



flyer by Mc ClaCla

Clips du week-end

Hola
Long time no see...
Quelques clips pour passer le week-end.
A bientôt,
Pollux

Oui Oui - Les Cailloux (in memoriam Gilles Chapat - RIP)



a-ha - Take on me

incroyable tube des 80s. perso, 25 ans après, j'aime toujours autant...



Faith No More - Midlife crisis

Wednesday, August 26, 2009

La Pologne, un pays raciste ?

...sans généraliser à partir d'une pub, cette différence de traitement d'une même campagne publicitaire laisse songeur...

J'expose les faits :

La pub de Microsoft aux US




La même pub cette fois-ci en Pologne...



Bizarre bizarre...
Sans commentaire donc...
Bonne journée,
Pollux

Friday, August 21, 2009

Clips du week end

Tout d'abord un peu de Colorado, avec le 2d single de Mr. Anonymous # 2 aka Jeep McNichol

Mr. Anonymous - Some Gal A Move



Puis un peu de Belgique avec les Disko Drunkards, soit une sorte de collectif de membres de Millionaire, dEUS, Vive la fête, ...
Idéal pour danser.

Disko Drunkards - Who you gonna call



Et un truc un peu plus rentre dedans... NIN...

Nine Inch Nails - 1 000 000 (rehearsal)



Bon WE
Pollux

Monday, August 17, 2009

Up the irons ! Back to the future...

Hello,

Profitant du visionnage d'un DVD offert à mon beau frère il y a quelques semaines, je me suis pris un grand coup de flash back en pleine poire...

Pour rappel, de 1989 à 1994 environ, j'ai été un fan inconditionnel de la vierge de fer, aka IRON MAIDEN...

Mes années de fin d'enfance et de jeune adolescence... Comme disait Ira Elliot, batteur de Nada Surf, on ne peut détester ce que l'on a aimé à l'époque de l'adolescence.
J'avais globalement mis Iron Maiden de côté durant 15 ans... CD parfois revendus, cassettes d'origine stockées dans des boîtes à chaussures, posters perdus... Me restait quelques fichiers MP3, et deux T-Shirts (merci François R. pour l'un d'entre eux ... :-) ).

Et là grande évidence... j'ai beau jouer du folk rock, écouter tout un tas de trucs très éloignés de l'univers Iron Maiden, me replonger dans cette musique, cette univers Spinal Tapesque si drôle et caricatural, m'a donné un sentiment de grande familiarité sans pour autant tomber dans la nostalgie.

Contrairement à d'autres trucs de métal que je pouvais écouter à la même époque (Metallica notamment), Iron Maiden a un charme et un côté direct bien plus attachant et intéressant. On n'est pas que dans la prouesse technique, il y a une véritable démarche artistique. On peut bien évidemment détester cela, mais je pense que tendre l'oreille sur une bonne partie des titres d'Iron Maiden peut permettre à plein de gens de se rendre compte que ça vaut plus le coup qu'on ne pense.

Alors voilà, profitant d'une méga promo sur Amazon, j'ai commandé et reçu les albums (tous) de la décennie 80s... de The Number of The Beast à No Prayer for the Dying.
Soit 6 albums studio et un live incontournable (Live after death).

Les titres et les pochettes font sourire... Mais un paquet de bonnes chansons dans tout ça. Certes on est dans le heavy metal, mais étonnamment ça sent la transpiration, la sincérité, l'envie de jouer et de donner tout ce qu'on a à proposer. Y a même parfois quelques accents punk... Et ces mecs là sont simples, des anti stars, qui sont là pour le plaisir avant d'être là pour l'argent ou la gloire.

Après cette période, il y a eu un dernier album avec Dickinson (Fear of the dark) qui en dehors de 2-3 titres, a selon moi peu d'intérêt, puis les années "désert" avec changement de chanteur, puis une résurrection et un retour à un énorme succès et un renouvellement du public (jeune) au tournant 20e / 21e siècle, avec retour de Bruce Disckinson au chant et d'Adrian Smith à la guitare (soit la présence de 3 guitaristes solistes dans le même groupe, trois Nigel Tufnel en puissance !!!). Depuis, plusieurs albums sont sortis mais j'avoue ne pas les connaître.

Tout ça pour dire que oui, au risque de passer pour un ado attardé, un beauf (mais on est tous le beauf de quelqu'un et je cultive un certain nombre de goûts, du PSG à d'autres trucs qui font sans doute de moi un vrain bon beauf...), un mec qui n'a pas de goût, j'affirme haut et fort que oui, j'aime IRON MAIDEN et qu'au prochain passage du groupe live pas loin de là où je serai, j'irai...

Cela n'est selon moi pas incompatible avec le fait de jouer du folk rock, avoir des cheveux courts (bien que les miens soient plus entre le court et le long), et ne pas arborer en dehors de la sphère familiale de beaux t-shirts noirs arborant la mascotte Eddie toujours dans des situations sympathiques...

A bon entendeur, UP THE IRONS !
Pollux

PS : et je trouve la mode de porter des T-Shirts Iron Maiden sans ne rien y connaître assez ridicule... tout comme la mode des T Shirts Ramones, Led Zep, ...



Wednesday, July 29, 2009

Hier soir...

...j'ai maté arte et fait le dj sur Facebook (enfin de manière limitée... je n'ai publié que 4 titres).

Mais j'en aurais mis d'autres et j'ai notamment découvert qu'un titre que j'adorais très jeune (vers 5-6 ans) était une chanson d'un autrichien se dénommant Falco. La rétro d'arte était superbement bien réalisée et le personnage était intéressant.

Bonne semaine,
Pollux

Falco - der Komissar

Ich mag Deutsch sprechen ! c'est 80s en diable mais super bien composé et efficace. et beaucoup plus subversif qu'on pourrait croire.



Nena - 99 Luftballons

De la bombe, j'adore, ça n'a pas vieilli, c'est hyper bien foutu, on colle ça en soirée et les gens dansent ! Les musiciens sont très bons et les arrangements, pour les 80s, très fins. Ecoutez bien !

Tough job to play the drums...

Un très jeune roux américain de Boulder (Colorado) s'amuse à se filmer en reprenant les chansons qu'il aime à la batterie.
Pour résumer, il est bon, et contrairement à moi, fait l'effort de reprendre les plans à l'identique...
Ci-dessous, deux reprises, l'une de Phoenix (1901) et de Death Cab For Cutie (The New Year).
Bon visionnage,
Pollux



Friday, July 24, 2009

Back to the 80s

Pour moi, ce titre, c'est East Grinstead, East Sussex 1990 même si j'avais découvert ça l'été précédent.
Ca n'a pas vieilli quoi qu'en disent les détracteurs...
Kiss
P.

Qu'en penser ?!

Pearl Jam sort un nouvel album.
Voici le premier extrait :



Je dirais que c'est très bon et en même temps très éloigné de ce qu'ils ont pu produire jusqu'à maintenant.
J'ai presque l'impression que ça fait truc de jeunes (depuis que j'ai passé la barre des 30 ans, je me considère comme vieux... :-) ).
Le problème avec Pearl Jam, c'est que je suis fan depuis plus de 16 ans... et que j'ai acheté tous leurs albums (et une dizaine de lives ainsi que 3 ou 4 dvd) par principe. J'avoue que les 2-3 derniers albums à l'exception de quelques titres (dont les singles en général) m'ont vite gonflé et que je ne les écoute presque plus...
Tiendrions nous enfin un album de la trempe des 5 premiers ?
Matt Cameron (drums) joue de manière impeccable sur ce titre... Lui a-t-on demandé d'arrêter de montrer qu'il connait un max de plans ? Espérons !

Verdict le 21 septembre pour la sortie du 9e album BACKSPACER...

Bon WE,
Pollux

Clip du week-end

Tangerine Dream - Love on a real train



J'ai redécouvert le morceau sur la compile de Kitsuné by Phoenix. Le titre est excellent, planant, très intéressant. Je me souviens qu'il collait très bien au film Risky Business.

Bon WE,
Pollux

Wednesday, July 15, 2009

Lagavulin 16 years old

Depuis plusieurs années, comme j'entendais toujours les gens citer Lagavulin par ci, par là dès qu'il s'agissait de whisky, je m'en méfiais et en bon snob n'avais même pas (bêtise) la curiosité de le goûter.

Hier soir, j'ai donc réparé mon erreur et j'ai même hérité d'une bouteille entamée qui va venir compléter ma collection.

Pour résumer, cela a été une très grande et bonne surprise. C'est un whisky très agréable, fumé mais pas trop, assez fruité. Je le recommande...

Bonne fin de journée,
Pollux


Qui dit 13 juillet dit voitures calcinées ? Dans mon quartier, oui !

Petite découverte hier midi près du square d'Anvers.
4 voitures ont brûlé dans la nuit du 13 at 14 juillet... que de gâchis !
Bonne journée,
*P.







Clip de la semaine

Première fois que je mets celui-ci...
Excellente chanson (douce !) de dEUS, issue de Pocket Revolution, leur 4e et avant dernier album.
Bonne fin de semaine,
Pollux

dEUS - 7 days, 7 weeks

Monday, July 13, 2009

Phoenix the band live et en acoustique...

Exercice intéressant auquel les chansons survivent ce qui est bon signe !
Bonne journée,
Pollux

Phoenix - 1901



Phoenix - Lisztomania



Phoenix - One time too many