Tuesday, September 30, 2008

Das Leben der Anderen



Hola

Excellent film vu hier soir sur arte...

Cela faisant longtemps que je n'étais pas resté vraiment captivé par un film.
Tout y est bon, les acteurs, le scénario, la mise en scène, la photo...

C'est parfois difficile à regarder car, même s'il s'agit de fiction, le réalisme est troublant. En effet, le réalisateur a étudié pendant quatre ans le sujet en plongeant dans les archives de la Stasi et en rencontrant d'anciens membres de la Stasi ainsi que des personnes victimes de cette dernière.

Ce qui est troublant, c'est de constater que tout mouvement totalitaire et plus particulièrement ceux auto-proclamés "démocratiques" (RDA, ...), ne servent au final qu'une toute petite, voire infime partie de la population, et renvoient la majorité au rang d'esclaves modernes, venant ainsi faire tout le contraire de ce qui avait été initialement promis...
Sans vouloir débattre et parler politique, je suis bien content de vivre à Paris, sous Mitterrand, Chirac ou Sarkozy, qu'en Corée du Nord sous Kim Jong Il ou en Biélorussie sous Alexandre Loukachenko...

Bonne journée,
Pollux

Friday, September 19, 2008

Quand y en a plus y en a encore...

... deuxième groupe du week-end.
Le batteur est un tueur...
Bon WE,
Pollux

Death Cab For Cutie - I will possess your heart

Clip du week-end

LCD Soundsystem, aka James Murphy, la moitié de DFA, producteurs indie new-yorkais reconnus (Radio 4, The Rapture, ...).
Lusique envoûtante, dansante... enjoy !
Pollux



Et pour le plaisir, une autre issue du 1er album en live chez Letterman...

Thursday, September 18, 2008

Chanson du Week End



Australia by The Shins

J'adore ce groupe... Leurs trois albums, tous chez Sub Pop, sont de petites pépites :)
Enjoy !

Pollux

PS : Old Mountain Station live ce soir...

Wednesday, September 17, 2008

Débarquement

... ou comment réaliser un "D Day" avec un peu de technique, trois troufions et des idées...



Découvert chez MRY

Bonne journée,
Pollux

Tuesday, September 16, 2008

R.I.P. ...



...Richard Wright - 28/08/1943 - 15/09/2008

Friday, September 12, 2008

Et pour la venue du Pape en France...

Citation du week-end

"J'avais une amie, dont je tairais le nom, secret professionnel oblige, et qui vient me voir et me dit : "Manatane... j'ai envie d'enseigner les mathématiques appliquées." Je lui dit "non sheila, tu as une grosse flaque d'eau dans le cerveau, on l'entend quand tu tousses... essaie plutot la chanson" et elle eut son petit succes dans les années soixante...
Love me baby"
Mr Manatane

Album du Week-End...



Murmur... Le premier album de R.E.M. groupe magistral d'Athens (USA).
Il n'y a rien à jeter sur ce disque, les quatre jouent comme des dieux, les compos sont excellentes, les trouvailles incroyables. C'est mon préféré du groupe je pense, et il y a, malgré une production très datée, une fraîcheur incroyable.

Achetez le si vous ne le possédez pas déjà.
Bon WE,
Pollux

Thursday, September 11, 2008

7 ans



Hola

Drôle d'anniversaire aujourd'hui...

Il y a sept ans, je faisais mon premier jour de mission au Paris Saint Germain, et à peine arrivé dans leurs locaux, tout le monde regardait la TV et ce qu'il se passait de l'autre côté de l'Atlantique.

Certes, quand on sait le nombre de personnes innocentes tuées tous les jours dans les attentats au Pakistan, en Afghanistan, en Irak ou ailleurs, le nombre de personnes qui ont tragiquement perdu la vie ce fameux 11 septembre 2001 n'est finalement pas si élevé (et fort heureusement) que ça.

Cependant, la dimension de ce fameux jour est forte en raison du mode opératoire, du lieu, et de ce que cela représente pour nous autres occidentaux. N'oublions pas qu'il y a eu Madrid en 2004, et Londres en 2005.
A mon sens, on pourrait relativiser donc sur les pertes humaines, mais pas sur la signification.

Je suis personnellement un amoureux fou de New York, malgré tous ses excès. J'y retourne dès que j'en ai l'opportunité. Et je me souviens avoir versé une larme le 11 septembre au soir (ça fait un peu con con mais j'avais l'impression d'avoir perdu un proche ce jour-là).
Ces tours étaient arrogantes, mais architecturalement parlant, je les adorais, tout comme j'adore un très grand nombre de buildings new-yorkais.

Je pense donc aujourd'hui à tous ceux qui sont morts et aussi aux pompiers qui y sont restés. Je me souviens être allé à Manhattan en 2002, et quelle que soit la caserne de pompiers devant laquelle je passait, chacune avait au moins perdu un membre de son équipe le 11/09/01.

Bonne soirée,
Pollux

Wednesday, September 10, 2008

OLD MOUNTAIN STATION LIVE - NEW GIG !



Grosse-Caisse.com (web TV et Radio) présente :

SOIREE POP FOLK TV

JEUDI 18 SEPTEMBRE à l'UNION BAR

Avec eliotE & the ritournelles, Old Mountain Station, et Goodbye Caroline

Venez nombreux :-)

A bientôt,
Pollux

PS : concert acoustique filmé ... je jouerai au CAJON.

http://www.myspace.com/oldmountainstation

Thursday, September 04, 2008

Wednesday, September 03, 2008

"C'était mieux avant..."

Excellent article du Monde conseillé par mon ami qu'on appellera Nikki Sixx puisque c'est un pseudo qu'il utilise régulièrement.
Je suis d'accord avec cet article, notamment sur la qualité dégueulasse (même à 192 d'encodage) des MP3, et au plaisir d'écouter de vrais disques (vinyls ou CD) sur une bonne chaîne audiophile...
Bonne lecture,
Pollux

Le MP3 mutile le son et l'audition
LE MONDE 2 | 29.08.08 | 16h47 • Mis à jour le 29.08.08 | 18h08

ous ceux qui n'ont pas renoncé aux plaisirs de la fête ont déjà fait l'expérience suivante au moins une fois : dans un appartement peuplé d'une cinquantaine de personnes consommant des boissons fortes, plusieurs jeunes gens, DJ d'un soir, rivalisent aux "platines". Ce n'est certes pas nouveau. Mais un ou deux détails signalent qu'on a radicalement changé d'époque. D'abord, les ordinateurs portables, laptops, et autres clés USB ont remplacé les platines vinyles qui avaient pourtant connu une nouvelle jeunesse il y a quelques années. Ensuite, le volume est beaucoup plus fort. Et surtout personne ne danse : un comble. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? La réponse pourrait tenir en deux lettres et un chiffre : MP3.

Ce nouveau standard audio qui s'est imposé de fulgurante manière en quelques années a déjà suscité une abondance de commentaires. Si l'on en croit les majors du disque, il serait responsable à lui seul de la mort du CD, de plans sociaux plus saignants qu'une série B hollywoodienne –et pourquoi pas du réchauffement climatique, de la pollution des océans ou des déséquilibres géostratégiques, tant qu'on y est ?

Car tous absolument tous les débats qu'a suscités cette nouvelle forme de partage de la musique ne se sont focalisés que sur les problèmes juridiques qu'elle soulève : droit d'auteur, propriété intellectuelle, piratage ou "téléchargement légal". Emblème d'une victoire de la raison économique, le MP3 était la technologie idéale pour oublier tous les autres problèmes esthétiques, techniques et sanitaires que cette nouveauté posait pourtant. Et qui continuent de se poser. Voici pourquoi et comment.

CULTE DU "BEAU SON"

L'homme qui parle dans ce café du 9e arrondissement de Paris n'est pas un passéiste crispé sur le bon vieux temps. Amateur éclairé de chansons françaises, animateur de la belle petite revue Je chante, Raoul Bellaïche ne peut réfréner une certaine nostalgie : "Je me souviens bien de cette période où la hi-fi coûtait assez cher mais où le grand public était prêt à des sacrifices financiers pour un bon équipement. Et puis tout a basculé en cinq ou six ans. Très peu de gens ont noté que l'arrivée du MP3 marque la première fois qu'un retour en arrière est présenté comme un progrès. Tout le monde s'est habitué, y compris moi, parce que c'est très pratique."

Pratique : le mot est lâché. Evidemment, avant, c'était moins pratique : le culte de la hi-fi et du "beau son", partagé par un grand nombre d'auditeurs mélomanes ou pas, supposait l'acquisition d'un matériel souvent volumineux et les sacrifices financiers qui allaient avec. La diversité de l'offre comblait cette demande : dans toutes les gammes de prix, les fabricants proposaient des appareils dédiés, qu'on mariait les uns aux autres avec cette illusion naïve et belle de toucher à la meilleure reproduction sonore possible. L'audiophilie de papa, c'était ça : la sensation qu'en appariant tel tourne-disque à tel ampli et tel câble à telle paire d'enceintes, on devenait le metteur en scène d'un film domestique dont le titre avait été inventé par ECM, célèbre label de jazz européen : "Le plus beau son après le silence "…

Ce temps-là semble révolu. L'auditeur d'autrefois, pour qui l'écoute était une activité noble à laquelle il sacrifiait du temps, a laissé la place à une "écoute nomade" de la musique. En permettant de stocker dans un espace physique réduit une quantité énorme de musique, le MP3 a inventé une chose toute nouvelle : l'accumulation furtive. C'est-à-dire la capacité à posséder toujours plus de musique mais à en profiter toujours moins, puisque désormais le temps de l'écoute se superpose à d'autres occupations.

Le fantôme de la gratuité a parachevé le tableau d'une avancée technique que tout le monde ou presque s'accorde à trouver bonne. Ceux qui osent émettre la moindre critique à son égard sont promptement assurés de se voir flétrir de l'épithète "réactionnaire" sur l'air bien connu du "c'était mieux avant". Pourtant, il se pourrait que, dans le cas qui nous occupe, ce fût vraiment mieux avant. Et que ça pourrait être beaucoup mieux demain.

PERTE DE QUALITÉ DRASTIQUE

C'est quoi, au juste, le MP3 ? Juste un format d'encodage des données audio permettant de diviser par dix le poids d'un fichier informatique. Ainsi dématérialisée, la musique peut circuler plus vite d'ordinateur à — baladeur numérique. Mais au prix d'une mutilation indiscutable du signal d'origine et d'une perte de qualité drastique. C'est ce qu'explique Lionel — Risler, l'un des ingénieurs du son les plus respectés pour son travail d'orfèvre en matière de restauration d'anciens enregistrements : "Dans le cas du MP3, on choisit arbitrairement d'enlever du signal tout ce qui est prétendument superflu. Mais sur des critères très discutables. On réduit les informations pour gagner de la place de stockage. Au départ, le MP3 n'a été conçu que pour accélérer les flux des données sur Internet. Et puis on a ouvert la boîte de Pandore, puisque cette circulation s'est faite sans aucune règle."

Cette compression des données, qui a aussi ses partisans, s'ajoute à un autre traitement du son, pratiqué depuis bien longtemps dans les musiques populaires : la compression dynamique. Schématiquement, la compression dynamique consiste à relever les niveaux faibles et à abaisser les niveaux forts, bref à gommer les contrastes qui donnent tout son relief à la musique. L'intérêt ? Réduire le volume d'informations, en vue d'un stockage ou d'une diffusion sur une bande passante limitée radio ou Internet par exemple, tout en induisant une sensation de puissance sonore, partiellement artificielle.

"L'oreille n'est pas éduquée à recevoir des signaux compressés, explique David Argellies, un jeune acousticien qui par ailleurs apprécie le "gros son". Les radios de jeunes sont plus fatigantes à niveau équivalent, parce que l'oreille est habituée à percevoir de forts contrastes dynamiques. Et la compression a tendance à la flouer. C'est comme une illusion d'optique. A l'écoute d'une musique compressée, déjà perçue comme plus forte , on aura tendance à augmenter le volume pour retrouver du contraste."

En outre, le volume moyen d'un son dynamiquement compressé peut être réellement plus élevé. Car pour réduire l'écart des variations d'une musique, il faut choisir un volume de référence; et si c'est le volume maximal du morceau qui est choisi, les niveaux faibles sont considérablement augmentés pour atteindre la diminution d'amplitude souhaitée. "Prenez la publicité à la télévision, note David Argellies. On la perçoit comme plus forte , car elle est plus compressée donc plus agressive."

Lorsqu'on parle d'agression, on aborde un terrain évidemment sujet à toutes les polémiques, mais qui ne peut pas se réduire à un combat d'anciens contre modernes ou à une croisade contre la musique de jeunes. Car depuis quelque temps, nombreux sont les scientifiques, parfois jeunes, qui tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences sanitaires déplorables que ces nouveaux modes d'écoute auront inévitablement sur les nouvelles générations.

Bernard Janssen, chirurgien ORL et chanteur lyrique de haut niveau – il a fait carrière sous le nom de Bernard Sinclair – est sans doute l'un des mieux placés pour analyser le phénomène : "Les gens qui écoutent de la musique dans le métro sont obligés de pousser le volume pour couvrir le bruit ambiant. C'est terrible, car ils peuvent s'envoyer jusqu'à 140 décibels dans les oreilles, alors que le seuil de douleur se situe à 120. Jusqu'à 70, ça va encore. Certains chanteurs lyriques peuvent développer 130 décibels sans souci pour leur oreille, parce qu'ils projettent le son et qu'il y a des défenses physiologiques. Mais il suffit d'une seule exposition à ce volume pour subir un traumatisme qui débouchera sur une surdité. C'est le traumatisme aigu. Il existe un traumatisme chronique, repérable chez les ouvriers de chantier mais aussi chez les gens qui écoutent trop fort leurs baladeurs. C'est beaucoup plus insidieux car plus on perd l'audition, plus on monte le volume."

C'est désormais un fait acquis : la compression dynamique, appliquée à l'écrasante majorité des musiques actuelles, ne fait qu'aggraver les nuisances déjà bien connues d'un volume sonore excessif. Et cela vaut aussi pour les musiques apparemment les plus "douces". C'est ainsi que deux chercheurs amateurs de rock, Yann Coppier et Thierry Garacino, se sont livrés à de savantes mesures sur l'évolution de la compression dynamique en trente ans. Le résultat est édifiant : le morceau Rock and Roll de Led Zeppelin, perçu au début des années 1970 comme l'une des choses les plus violentes jamais enregistrées, n'est que faiblement compressé en comparaison de… Quelqu'un m'a dit, premier tube de Carla Bruni.

C'est toute la perversité des traitements modernes du son : la ballade un peu douceâtre de la désormais première dame de France se révèle, dans la froide objectivité des mesures scientifiques, bien plus dommageable pour l'appareil auditif que l'hymne hard rock de Led Zeppelin. Avec la compression, "on transforme la chaîne des Alpes en volcans d'Auvergne", résume assez joliment Yves Cochet, concepteur historique de systèmes haute-fidélité de pointe.

RÉAPPRENDRE À ÉCOUTER

Mais la disparition des contrastes n'est pas seulement une violence esthétique faite à la vérité musicale, c'est aussi un véritable risque sanitaire dont les scientifiques commencent à prendre la mesure. Des études récentes ont montré qu'un appareil auditif désaccoutumé aux contrastes dynamiques ne pouvait que perdre de son acuité, et ce même à bas volume. Le spectre d'une pandémie de surdité précoce est-il à redouter ?

"Je vois arriver des jeunes de 18 ou 20 ans qui développent déjà de belles surdités, résume avec fatalisme Bernard Janssen. Je suis très alarmiste et je le dis clairement : il faudra légiférer. Je ne suis pourtant pas très optimiste : dans une époque si soucieuse de liberté individuelle, chacun est évidemment libre de devenir sourd".

Réapprendre à écouter, sensibiliser à la qualité du son plutôt qu'à la quantité seront sans doute les seules solutions pour éviter une crise sanitaire majeure. A moins que, d'ici peu, ne s'inventent de nouvelles technologies plus respectueuses de la santé publique que la — compression dynamique et le MP3. Qui demeure, de l'avis général des spécialistes, le pire standard de toute l'histoire de la musique enregistrée.

Gilles Tordjman

Tuesday, September 02, 2008

Disques des vacances

Hola
En vacances, pour écouter des disques à la cuisine, j'avais fait une très short list...
La voici :



Michael Jackson - Thriller / un monument, rien à jeter... toujours d'actualité...

Radiohead - Hail to the thief / avant dernier album. pas mal, plusieurs bons titres

The Band - Southern light, northern cross / excellent album du Band, un peu plus soul que les précédents. un tube : Ophelia...

Marvin Gaye - Let's get it on / un monument bis... rien à jeter bis

CSS - Donkey / tout nouvel album des Brésiliens. à boire et à manger. de très grands moments et d'autres moins glorieux. le premier album était globalement plus excitant.

David Bowie - Ziggy Stardust / un monument ter... rien à jeter ter

TV Eyes - TV Eyes / groupe improbable de LA... Jason Falkner, Brian Reitzell, Roger Manning Jr (musiciens de AIR, Beck, ...) - musique improbable, mélange de trucs 80s et de modernité... j'adore...

NTM - Suprême / excellent dernier effort studio du gang de Seine Saint Denis. Ca a déjà 10 ans et ça n'a pas vieilli...

Justice - I / pour ma moitié... pas mon truc

Justin Timberlake - Justified / à la base pour ma moitié... cependant certains titres sont excellents et il serait réducteur de dire que JT n'est qu'un chanteur à minettes...

Bonne soirée,
P. ;o)