Wednesday, January 30, 2008

J'hallucine...

Lu ce matin sur 20Minutes.fr ...

"Les Français dépensent 2,3 millions d'euros par heure au jeu"

No comment.

Bonne journée,
Pollux le roux

Monday, January 28, 2008

Après de nombreuses années...

...à dire haut et fort que je n'aimais pas Led Zeppelin, je fais mon Mea Culpa et annonce, après écoute intensive des 4 premiers albums que ce groupe est une bombe atomique dans le sens positif du terme...

Rien que pour la frappe, le jeu, et le son de John Bonham à la batterie, ça vaut le détour.
C'est pas la première fois que je découvre que finalement, j'aime un groupe après de nombreuses années passées à dire le contraire...

Mais bon.
Courez écouter Led Zeppelin II, qui des 4 premiers est à mon sens le plus sympa à écouter.

Bonne journée et bonne semaine,
Pollux

Tuesday, January 08, 2008

Court terme...

... que peuvent avoir commme réflexion certains chanteurs/chanteuses/groupes. Et aussi égoïsme...

J'en citerai deux car ils ont fait la une il y a quelques mois en annonçant qu'ils quittaient leur maison de disque, méchante voleuse, pour voler de leur propres ailes et signer des contrats plus lucratifs avec des sociéts d'entertainment : Madonna et Radiohead.

Il faut avant de les critiquer dresser un premier constat :

Depuis que les maisons de disques (principalement les MAJORS) ont été envahies par de petits cons d'école de commerce (j'en suis issu donc je sais de quoi je parle), de "je veux être" qui se prennent à la fois pour des rois de l'artistique, du marketing et de la finance, rien ne va plus.

Où est passé Eddy Barclay ? Il n'en reste plus que le nom au sein de la machine Universal, l'esprit a disparu il y a bien longtemps. Et c'est un peu pareil chez les derniers dinosaures Warner, EMI et Sony BMG.

Depuis environ 20 ans, peut être un peu plus, la musique pour une poignée de dirigeants est devenue synonyme de vache à lait, de tête de gondole, de "coups" (le tube de l'été, le tube de noël, le tube de ta grand mère, et surtout, l'imparable tube de la ménagère de moins de 50 ans qu'on doit faire vibrer dans sa cuisine...).

Pour résumer assez vite, le message est : rentabilisons vite, n'attendons pas que l'artiste prenne le temps d'éclore et de se trouver un public, nos bénéfices doivent faire +15% par an.

Pour quel résultat ? Des disques vendus 20 euros en moyenne, parfois plus, avec sur une dizaine de titres souvent un ou deux bons titres, le reste servant à remplir (on est loin des faces B de qualité que pouvaient pondre les Beatles ou autre...). Ces gens de finance et de marketing, utiles à la gestion peut être mais pas au développement artistique, et trop rivés sur les cours de bourse ont donc fait des majors des usines à merde et ont pris petit à petit les gens, leurs clients, pour des cons.

Tout allait bien, jusqu'au jour où...Internet arriva. Et là, les majors n'ont rien compris, et surtout n'ont pas vu la baffe qu'ils allaient se prendre.

Malgré la crise, les licenciements, les artistes virés, c'est peut-être un mal pour un bien mais pas si sûr. Mon cynisme me dit que le monde n'avançant pas dans la bonne direction, je ne vois pas pourquoi les choses iraient mieux.
Je me souviens encore il y a 7 ans appelant Universal pour leur proposer, contre rétribution financière, de diffuser un clip sur une bannière (on appellera cela une sorte de pub pour promouvoir un artiste vers son coeur de cible)... Non seulement, je me suis presque fait insulter, mais en plus, on m'a précisé que c'était à moi de payer... aujourd'hui nous avons YouTube et les majors font tout pour qu'un buzz gratos soit créé autour d'un artiste lambda sur ce canal.

Certains indépendants arrivent à survivre mais je les plains.
Là, il pourrait être question d'incivisme de mes concitoyens... pourquoi télécharger gratuitement quelque chose que l'on aime si on a un minimum de respect pour le travail effectué ? Je télécharge gratos, si j'aime, j'achète, si je n'aime pas je jette... Aussi simple et pourtant je connais peu de personnes qui partagent le même point de vue.

Pour revenir à mon intro, la question est de savoir : qui va payer pour développer un artiste en devenir si les Radiohead, Madonna and co partent développer leur propre business sans se soucier des revenus générés par leurs ventes et qui permettaient il y a encore quelques années de financer les artistes en développement...?

Je sais que l'humain est de nature profondément égoïste, mais là, c'est le pompon !
Radiohead ne serait rien sans un investissement massif de la part de sa maison de disque, Madonna idem.

Les majors se foutent de la gueule du public depuis des années, et les artistes s'y mettent ?
Mais où va-t-on ?

Enfin, tout cela pour dire qu'on ne sait plus rien faire correctement. Une major investit des millions pour récolter rapidement des millions. Mais ne pourrait-elle pas avoir un peu plus de raison, investir plus raisonnablement, et avoir des attentes moins élevées mais avec une logique de bonne et grande rentabilité sur la durée ?

Certains indépendants ont prouvé que ce modèle est rentable et possible. D'ailleurs, c'est celui suivi par un certain nombre de labels indé qui avec un album vendu à 30 ou 40 000 exemplaires sont bénéficiaires et font gagner de l'argent à l'artiste...

Lisez donc ce vieil article mais encore d'actualité de Steve Albini, célèbre producteur, atypique et allant à contre courant.

http://www.negativland.com/albini.html

Sur ce, bonne journée !
Pollux

PS : au cas où certains se disent que je ne fous rien de ma journée, ce post a été principalement écrit la nuit...

Friday, January 04, 2008

R.I.P.

dodes k'den s'est éteint ce mercredi 2 janvier 2008 après plus de 5 ans de bons et loyaux services.

nous nous reformerons sur demande, si des occasions se présentent.

rien de surprenant dans tout ça, ça aura été de bons moments, une grande expérience.

il est donc temps de passer à autre chose... mais quoi...?
hehehe

bon week-end,
Pollux